Théâtre et nature

Résidence du 4 au 12 mars 2022

Workshop théâtre et nature

A partir de La Vie des bord(e)s de Sandrine Roche

Une collaboration entre La Manufacture de Lausanne, l’ENSAV-LA CAMBRE de Bruxelles, le CRR de Nice et l’ESAP Pavillon Bosio de Monaco

Adressé aux étudiant.e.s d’art et de scénographie des trois écoles-partenaires et aux élèves du pôle Art dramatique du Conservatoire de Nice, l’objectif de ce workshop est de fréquenter, d’expérimenter, et de mettre en scène collégialement au plateau un texte de théâtre contemporain.

À partir de celui de l’autrice, comédienne et metteuse en scène Sandrine Roche, La Vie des bord(e)s, les étudiant.e.s réaliseront donc des formes spectaculaires, avec les élèves acteur.ice.s et avec toutes les composantes de la scénographie – espace, objet, mobilier, construction, temps, mouvement, lumière, son, costume, lecture, performance, vidéo, montage, régie. Il s’agira de questionner les rapports que nous entretenons à la nature, au vivant, le « vivre ensemble » et « faire société dans le contexte actuel » pour alimenter le débat tant d’un point de vue artistique que théorique.

Après une période préparatoire constituée de cours théoriques et pratiques, de rencontres en ligne, et des discussions menées sur le long cours, les étudiant.e.s se retrouvent au Cube, Studio théâtre de Hérisson entre le 04 et le 13 mars. C’est là qu’ils formalisent leur projet sur le plateau de ce théâtre « en ordre de marche ».

À Hérisson, l’atelier est encadré par les scénographes et enseignant.e.s Laurent P. Berger et Dominique Drillot du Pavillon Bosio, Sylvie Kleiber de la Manufacture et Simon Siegmann de La Cambre.

Au sujet de La Vie des bord(e)s de Sandrine Roche :
"Dans une société qui tend à se refermer sur elle-même, qui sacrifie la liberté de circulation, et bientôt de penser, sur l’autel d’une prétendue sécurité, ce texte rappelle que la chape de plomb peut être fissurée, voire brisée, en retrouvant la joie de l’action collective. Ode à l’émancipation et à la liberté, La vie des bord(e)s enchante aussi par l’inventivité de sa langue musicale, truffée d’incises et de mots venus d’ailleurs. Ce conte merveilleusement subversif sur le fond et jubilatoire sur la forme s’écoute ou se joue avec délectation. "